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Les secteurs de l'hébergement médico-social et de l'action sociale sont ceux dont les salariés témoignent de la plus grande souffrance psychologique

 
Les secteurs de l'hébergement médico-social et de l'action sociale sont ceux dont les salariés témoignent de la plus grande souffrance psychologique

Un salarié sur quatre se dit en mauvaise santé mentale, d’après une étude d’Ipsos

Selon une étude d’Ipsos publiée ce jeudi 23 janvier 2025, un salarié français sur quatre se dit en mauvaise santé mentale. Les secteurs de l’hébergement médico-social et de l’action sociale sont ceux dans lesquels les salariés témoignent de la plus grande souffrance psychologique.

Un salarié français sur quatre se déclare en mauvaise santé mentale, selon une étude d’Ipsos publiée jeudi 23 janvier 2025 et relayée par l’Agence France-Presse (AFP). Réalisé pour le cabinet Qualisocial spécialisé dans la santé mentale et le bien-être au travail, le baromètre montre que 4 % des salariés interrogés sur la façon dont ils évaluent leur santé mentale la jugent « très mauvaise » et 21 % « plutôt mauvaise ».

Par secteur, l’étude indique que la part des salariés faisant état d’une santé mentale dégradée est plus élevée dans l’hébergement médico-social, l’action sociale (34 %), l’hébergement et restauration (30 %), l’administration publique (30 %), le commerce (29 %) ou encore l’information et communication (28 %). Le secteur de la construction est plus épargné (19 %), devant l’industrie (21 %) et les services aux entreprises (21 %) ou les transports (23 %).


Les femmes de moins de 40 ans, les personnes seules avec enfants, les malades chroniques ou encore les personnes à temps partiel sont les populations les plus fragiles. Le manque de confiance dans l’avenir apparaît comme « le principal facteur dégradant le niveau de santé mentale ». Selon l’étude : un salarié qui croit en l’avenir a 4,3 fois plus de chances de se sentir en bonne santé mentale qu’un salarié moins optimiste quant au futur.

La santé mentale dégradée a « un impact fort sur la capacité de concentration, l’engagement et l’énergie au travail », poursuit l’étude qui souligne que plus d’un salarié sur trois n’a accès à aucune action de prévention. L’enquête a été menée en ligne du 3 au 9 décembre 2024 auprès d’un échantillon représentatif de 3 000 salariés, selon la méthode des quotas.

Pour lire l'intégralité de l'article de Ouest-France, publié le 23 janvier 2025 c'est ici : Article complet de Ouest-France

Modifié le vendredi 31 janvier 2025

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