Notre site utilise des cookies nécessaires à son bon fonctionnement. Pour améliorer votre expérience, d’autres cookies peuvent être utilisés : vous pouvez choisir de les désactiver. Cela reste modifiable à tout moment via le lien Cookies en bas de page.


Actualités

Mineurs non accompagnés : l'éducation plutôt que la détention

 
Mineurs non accompagnés : l'éducation plutôt que la détention

Mineurs non accompagnés : l'éducation plutôt que la détention

On ne sait pas trop ce que deviennent les rapports parlementaires.

Ainsi, sur le sujet des mineurs non accompagnés qui occupe les élus, les administrations et les associations engagées on peut utilement relire le rapport sénatorial “Mineurs non accompagnés, jeunes en errance : 40 propositions pour une politique nationale”.

  • On y voit confirmé ce que les professionnels vérifient chaque jour : le phénomène est durable et massif et les réponses ne sont pas à la bonne échelle.
  • On ne peut en outre que constater un manque de cohérence de la politique conduite et une multiplicité d’acteurs pas nécessairement coordonnés : procureur de la République, juge des enfants, juge administratif, conseils départementaux qui engendrent une multitude de procédures parallèles.
  • Puisque nous sommes signataires de la convention internationale des droits de l’enfant, il s’agit pourtant bien de protéger en premier lieu ces enfants “en errance” avant d’en faire les otages d’un débat public vicié par une question migratoire largement politisée.

 

Avec plus de 700 places d'accueil dédiées nous avons très tôt pris position pour la mise à l’abri de ces enfants perdus qui, en outre-mer comme dans l’hexagone, se socialisent de plus en plus dans la délinquance.

 

Sans doute, une partie de la réponse est policière et judiciaire. Sans doute faut-il mieux travailler avec les pays de départ pour tenter d’endiguer ce volet des migrations internationales.

 

  • Nous faisons le pari pour notre part, avec les pouvoirs publics, que la prison n’est pas la solution miraculeuse.
  • Alors au civil, comme au pénal, nous portons des réponses d’abord éducatives qui doivent figurer en bonne place des politiques publiques.

 

GROUPE SOS JEUNESSE

2024 marque les 40 ans de responsabilité et d’engagement du GROUPE SOS


Modifié le vendredi 12 janvier 2024

HAUT